Des essais photographiques personnels. Enfin... pas que: plutôt mon notebook
14 Juillet 2025
Cela fait partie du voyage. La préparation de l’itinéraire et ensuite la mise en place de l’équipage.
Cette fois-ci j’ai bien anticipé le tracé GPS il y a plus d’une semaine en vérifiant la mise à jour de mon vieux TOMTOM et le bon chargement des données, histoire de ne pas nous retrouver dans la situation de la virée à Chimay où j’ai dû faire demi tour pour re paramétrer le système.
Ce soir, dimanche, on vient de finir une petite toilette à Daisy, histoire qu’elle brille et ce malgré une prévision météo peu réjouissante pour la première journée
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La Check list est également « under controll » et tout devrait être ok pour demain fin de matinée.
L'équipée sera enregistrée sous POLARSTEPS pour les permiers jours .
Voici l'histoire de ce parcours:
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Dans le temps c’était une filière littéraire. Prendre un bouquin et lire , cela m’irait bien pour ce matin car il tombe des cordes et je reporte mon départ de quelques heures. Dommage, c’était une étape assez longue afin de sortir de la zone urbaine de Paris et me poser au sud de Rouen, prêt pour le lendemain.
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Enfin un peu de soleil!
Il s’agit du Château Gaillard : Sa construction par le roi d'Angleterre et duc de Normandie, Richard Cœur de Lion, s'inscrit dans la lutte que se livrent, depuis les années 1060, les rois de France et les rois d'Angleterre, alors ducs de Normandie. La place verrouillait, avec d'autres châteaux et ouvrages fortifiés, la vallée de la Seine. Sa prise en 1204, annonce la perte de la Normandie et la fin de l'empire Plantagenêt.
Et dire que je l'ai vu ce château chaque fois que je partais pour le port du Havre, c'est à dire très souvent, me demandant de quoi il avait l'air, de près. Mais dans ce temps là, je n'avais de temps pour ça....
Château Gaillard
Hôtel restaurant « Étape »….
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Moi qui voulait sortir de la zone urbaine parisienne, me voilà près d’un site historique :
Vers 1930, une guinguette, située à Bédanne en bord de Seine, permettait aux Cléonnais de louer des barques à fonds plats (ces embarcations pouvaient contenir une dizaine de personnes, elles avaient une vocation de plaisance et servaient également à la chasse de petit gibier sur les rives peu accessibles). Ça ça aurait pu être sympa mais non.
Ainsi, la commune de Cléon a conservé un caractère rural jusqu'à la fin des années 1950 ; plus précisément en 1958, date à laquelle le maire Lucien Hainneville soutient l'implantation de la régie Renault : un atout économique majeur pour la commune (il s'agit d'un site de mécanique du Groupe Renault, qui fabrique des boîtes de vitesses et des moteurs). À l'origine, le premier atelier fabriquait des pièces mécaniques destinées au montage des boîtes de vitesses de la Dauphine avec une soixantaine d'employés. Vingt ans après, plus de 9 millions de moteurs et 16 millions de boîtes de vitesses ont été produites à Cléon.
Le nom de la ville sera utilisé pour nommer 2 motorisations emblématiques de la marque au losange, le mythique « moteur Cléon-Fonte » et le « moteur Cléon-Alu ». Pour les collectionneurs de voitures anciennes, le nom « Cléon » évoque surtout ces deux motorisations qui animent leurs véhicules de collection. ( on dira que ça c’est pour Dominique, le fana des voitures anciennes )
Pendant Mai 68, c'est une des premières usines en grève. Jeudi 16 mai à 5 heures, l'équipe du matin trouve portes fermées, la grève ayant été déclenchée le mercredi 14 mai à 15 heures[23]. Plusieurs centaines de salariés de l'équipe de nuit restent enfermés dans les bâtiments administratifs et le directeur de l'usine refuse de quitter l'entreprise. (On dira que ça c’est pour frerot)
Renault est pionnier et leader des moteurs électriques synchrones à rotor bobiné (technologie EESM, pour Electrically Excited Synchronous Motor), lancés en grande série avec ZOE dès 2012. Son expertise se situe dans la maîtrise à fournir pour ce nouveau moteur électrique E7A une architecture « all-in-one » le rendant 30 % plus compact à puissance équivalente que les moteurs actuels qui équipent Mégane E-Tech electric et Scénic E-Tech electric, mais également une technologie de rotor dépourvue de terres rares, ce qui permet de réduire son impact carbone de 30 %. En privilégiant le rotor bobiné face à la technologie de moteur électrique à aimants permanents, Renault offre un meilleur rendement à son moteur, sécurise son approvisionnement et conserve également son indépendance vis-à-vis de pays producteurs de terres rares et d’aimants.
À ce stade, ce moteur est encore en phase de développement. D’autres étapes restent à franchir avant qu’il voit la vie série. La production à grande échelle de ce moteur de nouvelle génération démarrera fin 2027 à l’usine de Cléon de Renault Group. (Ca c’est pour le fiston et sa Morris Garage à pile 😉)
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Nous y voilà. A l’heure de l’épreuve…..Il est un peu plus de 10 heures. On a failli monter sur la rampe alors qu’il s’apprêtait à partir….Découverte complète…. Les deux roues : pied à terre ?!…..Attendre les instructions de l’équipage ?!…..Mais ça c’était son tout premier examen…. Tout se passera bien ensuite….Et pas besoin de mettre pied à terre…Ca roule….
De la nécessité de traverser:
Comme tout cours d’eau, la Seine crée une discontinuité dans les échanges entre les territoires avoisinants. En l'absence de gués ou de ponts, les embarcations sont le seul moyen de traverser le fleuve. Rapidement les autorités locales ont organisé le passage d’une rive à l’autre en mettant en place des services de passage d’eau.
Le passage d’eau désigne alors un service organisé de traversée du fleuve opéré par des personnes autorisées avec une embarcation prévue à cet effet. Ce service proposé aux usagers donne lieu à une redevance que doit acquitter chaque passager auprès du passeur.
Dans les années 1930, le nombre de passages atteint son maximum. Il existait alors vingt-trois passages entre Rouen et Le Havre :
-douze réservés aux piétons et bicyclettes (Croisset sur la commune de Canteleu, Hautot-sur-Seine, Caumont, Saint-Georges sur la commune de Saint-Martin-de-Boscherville, la Fontaine sur la commune d'Hénouville, la Roche sur la commune de Barneville-sur-Seine, Le Trait au niveau du Vieux-Trait, Villequier, Vieux-Port) ;
-six pouvant assurer le transport des véhicules légers (Dieppedalle - Le Grand-Quevilly, Petit-Couronne - Val-de-la-Haye, La Bouille - Sahurs, Le Mesnil-sous-Jumièges - Yville-sur-Seine, Jumièges - Port-Jumièges, Yainville - Heurteauville) ;
-cinq pouvant assurer le passage des poids-lourds (Duclair - Berville-sur-Seine, La Mailleraye-sur-Seine - Le Trait, Caudebec-en-Caux - Saint-Nicolas-de-Bliquetuit, Quillebeuf - Port-Jérôme et Le Hode - Berville-sur-Mer).
Le passage du Hode à Berville-sur-Seine, ouvert en juillet 1932, est alors le plus récent.
En 1959, la construction du pont de Tancarville permit alors de faciliter ce franchissement. Le bac du Hode devenu inutile fut alors supprimé.
Par la suite, l'ouverture du pont de Brotonne en 1977 — qui entraîna la suppression des bacs de Caudebec-en-Caux et de La Mailleraye-sur-Seine — puis du pont de Normandie en 1995, réussit à désenclaver Yvetot, le pays de Caux et Le Havre en les raccordant notamment à l'autoroute A13.
Les douze passages pour les piétons ont également été supprimés dans la seconde moitié du xxe siècle.
Il n'existe plus aujourd'hui que huit passages (dont deux bacs maritimes permettant le trafic des poids-lourds).
Le bac "A"
Le deuxième sera le plus imposant, entre les semi- remorques et toutes ces automobiles. Un important trafic ici. Mais le baptême est consommé, nous savons gérer.
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Ce bac permettra notre voyage jusqu'à l'abbaye pour un super gueuleton à l'auberge du coin et une agréable visite guidée au sein des ruines.
Fondée vers 654 par Saint Philibert, l'abbaye applique dès ses débuts la règle de saint Benoît et connait un essor très rapide. Dès 841, elle est dévastée par les Vikings, dont les raids obligent les moines à abandonner le site pendant presque 10 ans. Après la création du duchè de Normandie, Guillaume Longue Epée, second duc, favorisera sa renaissance.
Elle ne retrouve vraiment la prospérité de ses orines qu'au 11"m" siècle qui voit la reconstruction de l'abbatiale Notre-Dame inaugurée par Guillaume le Conquérant en 1067. Charles VII y loge en 1450 et y reçoit Agnès Sorel, morte à Jumièges cette même année. Charles IX y vient en 1563. Les mauristes (congrégation de moines bénédictins) engageront des travaux significatifs au XVII et XVIIIème siècles. Après le départ des derniers moines en 1790, les bâtiments seront vendus comme bien national et serviront de carrière de pierre de 1796 à 1824. Les ruines seront ensuite entretenues grâce au rachat en 1853 par la famille Lepel-Cointet, puis par l'état en 1946. (aujourd'hui propriété du département de Seine-Maritime)
Le dernier bac du jour et nous voilà à la recherche de notre gite du soir.
Deuxième étape (de secours, la réservation étant annulée par l’hôtelier pour cause de plomberie défaillante dans la chambre) . Sympa mais risque de danger . Ambiance très conviviale.
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Parcours un peu idiot via Pont-Audemer (ci-dessous) pour prendre le dernier bac et le pont de Tancarville….Moi je le connais par cœur, je voulais le montrer à Daisy.
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Et puis on écourtera pou filer sur Caen faire des courses….mais un GPS réglé sur « parcours sinueux » pour trouver un centre commercial c’est pas génial (TomTom te fais faire des virages dans la zone industrielle du coin pour dire que c’est sinueux : un peu nul non?!)
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Plein le cul ! C’est le cas de le dire et Daisy également. On s’est paumé autour de Caen pour rien et trouver les Décathlon/Leroy merlin que je cherchais….GPS de merde! . Bon mais j’ai trouvé ce qu’il me manquait pour plus tard….
Enfin arrivés à bon port . Un petit vent frais et la fatigue me priveront d’une baignade…il paraît qu’elle est froide….moi je la trouve très loin à marée basse. On verra demain matin .
La "Vie des hauts" qui suit c’est pour le bruit de l’eau. Il manque l’odeur de la marée et vous y êtes.
Il ne manque plus que les odeurs et le petit vent sur le visage....
Pour l’instant , burger au jus de camembert…..et grosse tranche d’andouille pour donner encore du goût !!! Une tuerie !!🤣…et pour me finir : une teurgoule🤪( riz/ boulgour au caramel et cannelle, chapeau de crème fraîche….genre..)
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Evidemment, nous pénétrons dans la zone historique des débarquements de 1944 (Ici le 6 juin) avec ses souvenirs bien anciens, quand on pense aux autres guerres qui continuent de sévir un peu partout dans le monde…. Souvenir, souvenir, le suis un boomer et donc la conséquence de ces événements, un peu, quelque part....
Nous y voilà ! Arrivée un peu en avance sur l'horaire, je patiente et me repose un peu avant de choper les maîtres navigateurs camionneurs qui m'autorisent à grimper sur leur embarcation hybride.
Tout dépend : marée basse ou marée haute !
S’il fallait un point de départ à l’histoire de l’île Tatihou, cela serait la date de 1692 et la bataille navale de Barfleur où l’armée française fut défaite. En réponse, 2 ans plus tard, deux tours, une sur l’île et l’autre sur la terre ferme, furent construites pour jouer le rôle de rempart infranchissable. Cette construction de Vauban, le plus célèbre des architectes de l’histoire de France, fut fortifiée au fil des années. Cette position défensive imprenable a donné une importance toute particulière à l’île.
Au 19 et 20e siècles, les fortifications militaires ont servi à de nombreuses garnisons ou des réfugiés comme ceux de la Guerre d’Espagne. Le Muséum National d’Histoire Naturelle de Paris a profité du cadre particulier de Tatihou pour y installer le premier laboratoire de biologie marine entre 1887 et 1923.
La nature y a ensuite repris ses droits à la fin du 20e siècle, jusqu’en 1992 précisément où les bâtiments ont commencé à être réhabilités par le Département de La Manche pour offrir un nouveau visage à Tatihou.
Nichées sur la côte est du Cotentin face à la petite ville de Saint-Vaast-la-Hougue, Les Maisons de Tatihou***, offrent une expérience d’hébergement hors du commun sur une île dont la tour Vauban est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Accessible par bateau amphibie à marée haute et à marée basse, ce lieu unique invite ses visiteurs à ralentir, à respirer, et à renouer avec l’essentiel. Entre maisons de charme, nature préservée et histoire maritime, l’hôtel propose un séjour hors du temps, dans un cadre où l’authenticité normande côtoie un confort discret et soigné.
Chaque maison a été restaurée dans le respect de l’architecture locale, avec des matériaux nobles, des teintes douces et une décoration inspirée par l’environnement insulaire. Plus qu’un simple hébergement, Les Maisons de Tatihou*** sont une expérience immersive : au lever du soleil, on observe les oiseaux; à marée descendante, on aperçoit les parcs à huîtres; le soir, on dîne dans notre restaurant Le Carré, dans un calme absolu, loin du tumulte du continent.
… mais très proche des cris incessants des goélands de jour comme de nuit..
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Après mon débarquement depuis l'ile de TATIHOU, nous visitons d'abord la pointe du Cotentin et le joli port de Barfleur pour y déguster , au soleil, un bon café.
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Prêts pour la dernière étape "expérience"
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Après un passage obligé à "Quarante Ans" (du père du fils de notre fille), arrêt bien mérité après plusieurs heures, au barrage des Claies de Vire. Des murs de pierres maçonnées avec ouvertures en brique, et quelques structures intérieures encore en place, révèlent l’existence d’une centrale électrique. Il existait un moulin à cet emplacement à la fin du XVIIIe siècle. Les installations hydrauliques furent transformés par la suite, avec l’installation de deux turbines. L’usine fut réglementée par décret en 1911. En 1946, l’usine devint propriété d’EDF. Aujourd’hui, le toit du bâtiment a disparu, mais les murs restent en état et présentent une architecture remarquable.
Sur les bords de la Vire…l’andouille heureuse..
Ça me trottait dans la tête depuis la lecture du bouquin de Come Lévin "Un candide à Moto" en juillet 2020. Depuis, bien sûr, je m'étais procuré un ensemble de bivouac, comme lui, mais je n'avais pas encore osé.
Cette virée, outre la belle balade dans le cotentin, était une occasion de plus de me tester. Alors, j'avais trouvé un camping sympathique au bord d'une rivière pour tenter l'expérience. Des contacts amusants avec la tenancière au sujet de l'écartement des arbres sur son camping, m'avaient, eux, imposé ce détour pénible dans la ville de Caen pour trouver des rallonges à mon hamac.
Mais tout s'est déroulé parfaitement, l'endormissement ayant été préparé avec un bon gueuleton arrosé au village.
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Je l'ai fait.. et vais le refaire !
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Beaucoup moins drôle, comme toujours, la dernière étape retour à travers cette agglomération de l'Ile de France..